Ca passe trop vite...

Oui, vraiment trop vite... Quatre semaines demain, et ça aurait pu être hier...
Et je ne trouve même plus le temps de bloguer ! A ma décharge, je dois avancer le fait que dès que j'ai quelques minutes, j'essaie de travailler, et surtout de bien me reposer, pour affronter les longues heures de la journée, et les plus longues heures encore de la nuit. Parce qu'il ne fait pas encore ses nuits, le bambin... 

Bon, pour faire un point rapide sur la situation : Cyril termine de terminer sa thèse (on ne se moque pas, c'est long et pénible, surtout pour l'entourage !). Sohel et moi vivons une vie parallèle, et Tylian s'est magnifiquement bien habitué à l'école. On doit toutefois noter que les conditions de sa scolarité sont particulièrement difficiles : il n'y fait rien de la journée, et les maîtresses ne donnent rien à manger aux gamins, mais engloutissent toute la nourriture qui était prévue pour eux. On ne sait pas encore quoi faire, ni s'il faut prévenir la mairie, l'inspection académique, Nicolas Sarkozy (je viens de remarquer que ça rapporte des points au scrabble aussi, ce nom...) ???

En revanche, Cyril et moi avons un peu de mal à nous habituer à l'école, justement (c'est parce qu'on est des anarchistes). Le premier samedi, on ne savait pas qu'il fallait amener le goûter pour Tylian. Le samedi suivant, on ne savait pas qu'il n'y avait pas école ; du coup on s'est tous levés hyper tôt, préparés, Cyril a mis Tylian sur le vélo, et zou, c'est parti, mais pour se retrouver devant une porte fermée ("Vent frais, vent du matin..."). Et la veille on a raté la première réunion des parents. Et pour finir je viens de me rendre compte qu'il faut qu'on signe les petits mots que la maîtresse met dans le cahier de liaison, ce qu'on n'a pas fait. Comme dit Cyril, ça doit être pour les parents qui nous ressemblent...

Bonne nuit, les petits.